streetart

sarah, guilbaud, nantes, streetart, graffiti

C’est la faute au chat jaune ! Un jour de 1999, il souriait de toutes ses dents du haut de plusieurs immeubles nantais. A Paris, l’année suivante, il courait sur des toits ! Grâce à lui, les murs ont pris un autre sens : un monde s’est révélé, celui de l’art urbain et du graffiti.

En marchant dans les villes avec cet intérêt en tête, on se rend compte que chaque pas, ou presque, est l’occasion de lire une inscription, de voir un tag, de photographier un collage, un pochoir ou un graff. Il y en a partout ! Et soudain, le paysage urbain n’est plus le même. La rue devient comme un vaste musée en plein air, des œuvres y sont exposées, d’autres cachées, on peut s’amuser à chercher, ou laisser venir et se faire surprendre.

sarah, guilbaud, nantes, streetart, graffiti, Monsieurchat

Les histoires de murs sont parfois le fruit du hasard. Un beau jour de 1999, ou plutôt une nuit, un gros chat jaune, au sourire aussi énigmatique que celui d’Alice au Pays des Merveilles, s’est posé sur les murs et sur les toits de Nantes. “Le mystère persiste sur la ville. Plein de chats partout “, écrivent des internautes tandis que des photos circulent sur des sites et sur des blogs. Après la surprise de la découverte, les questions fusent : d’où vient ce drôle de chat perché ? Qui l’a peint ? Combien y’en a t-il ? Où ?

sarah, guilbaud, nantes, streetart, graffiti, Monsieurchat

Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? Des passants surpris s’interrogent, des photographes marchent le nez en l’air et scrutent les toits. En tout, plus de quinze chats jaunes se promènent en ville et suscitent des commentaires. Pour certains, il est l’oeuvre d’étudiants des Beaux-Arts. Pour d’autres, non pas du tout, seuls des acrobates du cirque peuvent s’aventurer si haut sur les toits. Il se dit aussi que ce sont des jeunes filles qui ont peint ce chat à l’acrylique. La rumeur enfle, bientôt renforcée par une présence dans d’autres villes. Le chat est vu à Orléans, Rennes, Tours, Blois, La Rochelle, l’Ile de Ré, Saint-Etienne… puis à Paris.