Graffiti

sarah, guilbaud, nantes, streetart, graffiti

Et puis sur les murs, il y a des taches, des trous, des lézardes, des zébrures, des moisissures et parmi toute cette matière vivante qui évolue avec le temps, des traces laissées par des mains anonymes. Inscriptions, dessins enfantins, gribouillis, mots ou cœurs gravés marquent la pierre, le bois, le ciment, l’écorce des arbres.

 

sarah, guilbaud, nantes, streetart, graffiti

Une inscription spontanée ou un dessin tracé sur un support non autorisé et non prévu à cet effet, dans la sphère publique ou privée. Tel est le premier sens du mot graffiti, dérivé du latin graphium (style, poinçon pour écrire sur la cire) qui tire son étymologie du grec graphein (qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre). Dans la langue française, le mot vient de l'italien graffito et apparaît pour la première fois en 1856 dans le livre « Graffiti de Pompéi, inscriptions et gravures tracées au stylet » de Raphaël Garucci. L’auteur relève les mots, phrases et dessins retrouvés à Pompéi, où l’on peut aujourd’hui encore lire des graffiti âgés de deux millénaires.