Depuis une vingtaine d’années, on voit aussi des tags et graffs sur des trains, très recherchés pour la visibilité qu’ils offrent d’une gare à une autre. A Nantes, « dans les années 1990, en plus de leur chargement habituel, les wagons ont commencé à ramener, sur les panneaux coulissants et les bâches, des tags et des graffs récoltés aux quatre coins du pays. J’ai alors pris conscience des possibilités de cet énorme réseau, et je suis entré dans le jeu avec mes amis proches. Cette passion pour le graffiti n’a jamais cessé de grandir, avec en parallèle, un amour fou pour le support, sa diversité, son histoire », écrit Jiem dans son livre « Outside the box », consacré à « L’art des hobos et des cheminots en Amérique du Nord ».