Les ponts, les bords des périphériques, les tunnels souterrains des réseaux de transports en commun et les voies ferrées sont aussi très prisés. Dans ces lieux difficiles d’accès et très dangereux, où des jeunes perdent parfois la vie, les tags et les graffs y restent plus longtemps et sont soumis à la vue d’un plus grand nombre de passants. En roulant sur une quatre voies ou en prenant le tramway d’un bout à l’autre de la ville, on en mesure l’ampleur et la portée. Derrière la vitre, c’est un tout autre paysage qui s’offre au regard, constitué de noms bizarres et de lettres qui s’étirent et se mélangent, se déchiffrent ou restent illisibles.