Associations

sarah, guilbaud, nantes, streetart, graffiti

En 2000, des graffeurs de la première génération (Web’s, Come, Sine, Shok et Just) créent « Dixstyles », la première association nantaise de graffiti. Contre une rémunération et des bombes aérosols, ils peignent pour des institutions, des centres de loisirs, des écoles, des associations, des festivals… En 2003, la fresque réalisée sous le pont d’Orvault Grand Val (toujours visible) a par exemple été financée par la Communauté urbaine, le Conseil général de Loire-Atlantique et la mairie d’Orvault à hauteur de 17 700 euros. Un gros contrat qui ne reflète pas la réalité de l’époque : les « plans légaux » sont alors difficiles à obtenir et souvent mal payés, ne permettant pas aux graffeurs de vivre de leur peinture. Pour diverses raisons, dont celle-ci, l’association prend fin en 2004.

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En 2005, une quarantaine de graffeurs de divers crews (AC, BR, B2M, Moker…) se sont à leur tour lancés pour tenter de vivre de leur peinture. L’association «100 pression» est née, aujourd’hui composée de The Blind, Kazy, Persu, Pedro, Smoka et Wide.

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« Plus de Couleurs » est un collectif créé en 2007. Autour des graffeurs Meyer, Arnem et Moner, il fédère de nombreux artistes qui interviennent pour de multiples commanditaires : institutions, entreprises, collectivités… Tous mettent un point d’honneur à mettre en valeur le graffiti-art et développent des types de travaux liés à la création urbaine. L’association est notamment à l’origine d’ «Over the wall», en lien avec Pick’Up Production. Elle est également à l'initiative de la peinture, réalisée par par Zoer et Velvet, sur le navire Maillé Brezé, dans le cadre du festival Teenage Kicks,

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Association culturelle créée en 1999, Pick up Production organise chaque année le festival hip hop international « Hip’Opsession » depuis 2005. L'association est par ailleurs est missionnée par la Ville pour organiser le « Plan Graff ». Actuellement, une dizaine de murs sont autorisés, appelés à évoluer en fonction des chantiers et constructions en cours, de la disparition de certains murs, de la recherche de nouveaux. Huit sont soumis à une demande d’autorisation délivrée par « Pick’Up Production ». Tout pratiquant intéressé doit signer une charte d’engagement (qui incite notamment à « bannir les propos ou signe injurieux, partisans, religieux, racistes ou incitant à la haine ») et respecter le règlement édité par l’association avant d’obtenir une autorisation nominative.