Friches et usines

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Les terrains vagues, les friches industrielles, les maisons et usines abandonnées sont des lieux parfois fréquentés par des curieux, des promeneurs du dimanche et des photographes en tous genres. Certains y cherchent les marques du passé enfoui sous la rouille et la poussière, perdu sous la végétation sauvage, caché sous la saleté et le désordre laissé. D’autres s’intéressent à l’architecture, à la mémoire d’un site, à ce qu’il en reste.

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A Beaulieu, l'ancienne Fonderie de l’Atlantique en a vu de toutes les couleurs pendant de longues années. Situé dans le centre-ville, ce spot a rassemblé de nombreux graffeurs à l'occasion de peintures collectives ou individuelles. Après travaux, cette friche accueille aujourd'hui des bureaux, des logements et des espaces publics.

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A l'occasion des travaux de réaménagement du site de l'ancienne fonderie à Beaulieu, quelques murs sont restés debout, qui ont accueilli de nombreux graffs. C'était le cas Place des Fonderies, un spot aujourd'hui totalement disparu.

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Les terrains abandonnés ne manquent pas, depuis bien longtemps investis par les graffeurs. La relative tranquillité des lieux leur donne l’occasion de peindre en prenant le temps. Et c’est ainsi que des fresques, individuelles ou collectives, apparaissent puis disparaissent, une peinture en remplaçant une autre, entre deux tags. Le spot de La Colinière en sait quelque chose. Là, le long d’une voie ferrée désaffectée, c’est un mur immense qui en voit regulièrement de toutes les couleurs, depuis une vingtaine d'années.

 

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Le gigantesque terrain des Abattoirs, à Rezé, restera dans toutes les mémoires. Sur ce site industriel de plus de 10 hectares, le graffiti a fait loi jusqu'à la démolition des lieux. De loin, on voyait une multitude de tags et de graffs sur les façades extérieures et les toits des bâtiments. A l’intérieur, certaines salles étaient inaccessibles, car trop obscures ou dangereuses. D’autres, immenses, laissaient passer la lumière naturelle et accueillaient tags, graffs, inscriptions, quelques pochoirs et collages, aux rez-de-chaussée et sur tous les étages. Visite des lieux.

 

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Restée à l’abandon depuis le transfert des Abattoirs en 2002, la friche industrielle de Rezé a longtemps marqué le paysage. Recouverts de graffs et de tags, les bâtiments délabrés attiraient l'attention des passants et automobilistes. Jusqu'à leur démolition en 2015, les lieux ont été régulièrement fréquentés pas les graffeurs aussi bien que par des promeneurs curieux. Dernier retour en images sur ce site qui restera dans la mémoire collective du graffiti à Nantes.

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Depuis une vingtaine d'année, l’ancienne Fabrique à Glace, près de la raffinerie Say, est aussi un lieu privilégié des graffeurs. Visibles du pont des Trois-Continents, les murs offrent en effet une large visibilité. Régulièrement, des peintures apparaissent ainsi le long de ce quai, peu fréquenté des promeneurs et souvent occupé par des gens du voyage.

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Du côté du Bas-Chantenay, quartier industriel nantais qui a vu naître le Belem et grandir Jules Verne, une autre usine accueille régulièrement des graffs sur ses murs extérieurs, depuis une vingtaine d'années. On apprend qu’elle a été rebaptisée « l’usine à chats » par des graffeurs « parce qu’il y avait plein de chats ». Petite visite des lieux.

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Sans effraction, par la porte d’entrée ou par les passages ouverts dans des grillages et des clôtures, on pouvait aussi entrer dans l’ancienne usine à charbon, du côté du quai Wilson sur l'île de Nantes. Là encore, pendant des années, les graffeurs ont envahi les lieux et ont peint sur les murs intérieurs et extérieurs des bâtiments. Aujourd'hui vide, le terrain vague reçoit encore la visite de certains qui peignent sur quelques murs oubliés.

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Laissée à l'abandon pendant des années, l'ancienne usine à charbon a accueilli des gens du voyage aussi bien que des graffeurs. Parmi eux, Persu, Dipse, Arnem, Nosica, Hien, Dclick, Wok et bien d'autres ont investi tous les étages des bâtiments. Nouvelles images.