collages

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Oeuvres d’affichistes, de plasticiens, d’artistes des Beaux-Arts, d’écoles de graphisme, de design, d’architecture ou simples traces d’amateurs anonymes, des collages sont régulièrement apposés sur les murs de Nantes, surtout dans le centre-ville. Le plus souvent imprimés sur papier, entre deux peintures uniques faites à la main et directement collées dans la rue, ils s’intègrent à la ville, jouent avec elle et tentent de surprendre les habitants.

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Kraft est un festival annuel, imaginé et conçu par des artistes dessinateurs, des micro-éditeurs et des sérigraphes imprimeurs. Objectif : créer un espace de rencontre et d’échange autour de leurs pratiques. A cet effet, chaque année à Poln' dans le quartier des Olivettes, jour et nuit, des artistes et collectifs sérigraphes se relaient sur des créneaux d’une heure pour imprimer des visuels spécialement créés pour l'événement. Ceci donne ensuite lieu à une exposition collective, dont les affiches sont vendues à prix libre. Le tout entre ateliers, concerts et performances. Prochaine édition au printemps 2017 !

 

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« Livreur d’images », The Postman Quartet est incontournable dans le paysage nantais. Ses collages, mais surtout ses stickers, sont partout ! Depuis dix ans, il arpente la ville pour y diffuser une « publicité » qui n’a rien à vendre, incroyable ! En couleur ou en noir et blanc, de toutes tailles, ses autocollants et ses affiches vivent souvent de longs mois. On en voit régulièrement sur divers supports : murs, panneaux d’affichage, gouttières, boîtes aux lettres, poubelles, armoires EDF, poteaux… L’occasion de croiser un facteur et des majorettes en papier, d’entrer dans le monde de la fête foraine et des carrousels, de découvrir le vélocipède sous toutes ses facettes ou de prendre le train sur des stickers.

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Plaisir de l’observation, questionnement, réaction… C’est ce que proposent les artistes nantais aux habitants et passants qui circulent dans la ville, où les dessins du collectif le Chakipu ne passent pas inaperçus non plus.

"Le Chakipu est une association de dessinateurs de BD, née en 2006. D'aucuns diront que ce sont des petits cons qui se la racontent, d'autres que ce sont de joyeux camarades de fort bonne compagnie. Enfin, certains ne nous connaissent pas ou s'en moquent ! Notre travail repose plus sur la création d'un fanzine éponyme, mais des fois on colle des trucs sur les murs parce qu’on aime bien ça. Voilà !"

Le Chakipu

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Jérôme Maillet, Jéronimo de son nom d’artiste, dépose lui aussi ses œuvres éphémères dans la rue depuis très longtemps. Entre peinture, collage, sérigraphie, linogravure, typographie, son travail est centré sur des personnages et des visages. Membre du Collectif Superpose, qui capture des instantanés du quotidien pour les dessiner et les coller en grand sur les murs, cet architecte nantais s’inspire de la ville, de ses habitants, de rencontres. En 2011, les murs de Dakar en ont fait l’expérience, avec un écho jusqu’à Nantes : des visages venus de la capitale sénégalaise ont été placardés quai Wilson et aux anciens abattoirs de Rezé.

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Le travail de Chaé ne laisse pas indifférent non plus. Un travail qui se décline en pochoirs, peintures mais surtout en collages. Des sériphraphies que l'on retrouve ici et à dans la ville.

 

"Le dessin, le pochoir, la sérigraphie et le volume, exposer mon travail, dans la rue ou ailleurs, voilà en quoi consiste ma pratique artistique, quand j'arrive à lui consacrer du temps.

Dans la rue, je vais souvent coller seul en mode capuche, seau de colle et balayette, une dizaine d'affiches roulées dans le dos, du Biggie dans les oreilles, 2, 3 ou 4 heures du matin, été comme hiver.

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Depuis les années 1980, le peintre Paul Bloas dépose lui aussi son travail à Nantes. Régulièrement, il y créé la surprise avec ses immenses peintures colorées de 2 X 3, 80 m. Des géants en papier surgissent soudain au coin des rues, sur le port, sur le quai Wilson, le quai des Antilles, le blockhaus DY10… D’autres apparaissent à Rennes, Paris et Brest, où réside l’artiste. Ces silhouettes colossales disparaissent avec le temps, les intempéries ou la main des hommes mais laissent souvent des traces dans les mémoires tant elles sont impressionnantes.