Chaé

Le travail de Chaé ne laisse pas indifférent non plus. Un travail qui se décline en pochoirs, peintures mais surtout en collages. Des sériphraphies que l'on retrouve ici et à dans la ville.

 

"Le dessin, le pochoir, la sérigraphie et le volume, exposer mon travail, dans la rue ou ailleurs, voilà en quoi consiste ma pratique artistique, quand j'arrive à lui consacrer du temps.

Dans la rue, je vais souvent coller seul en mode capuche, seau de colle et balayette, une dizaine d'affiches roulées dans le dos, du Biggie dans les oreilles, 2, 3 ou 4 heures du matin, été comme hiver.

Les sessions sont rapides : je trouve le spot, je tourne autour, fais deux ou trois passages pour jauger l'activité du quartier. Puis je pose le vélo, sors mes affiches, trouve celle que je veux, encolle le support, positionne l'affiche, repasse de la colle dessus. Deux pas en arrière pour voir si c'est droit, puis je roule à nouveau les affiches. A peine le temps d'un couplet et c'est reparti à la recherche du spot suivant !

Parfois, les gens viennent voir pendant que tu fais ton truc, ils sont très curieux et veulent savoir ce que tu fais et ce qui te motive à faire ça. Je n'ai jamais vraiment su leur donner une réponse valable".

Chaé