Historiettes

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En côtoyant des graffeurs, on se retrouve vite happé et embarqué dans leur monde ! On écoute des tas d’histoires et d’anecdotes, on découvre les petites guerres de territoire et les « toys », nom donné à ceux qui repeignent ou écrivent sur une peinture par provocation ou non-respect. On fait le lien avec les messages écrits laissés sous des fresques : « si tu repasses fais mieux » ! ou « Hey. Les toys. Ceci n’est pas un mur ‘libre’ ».

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En 1990, du côté de Rezé, les graffeurs Luis et Web's forment le crew ESC (« Expression Sans Condition ») et s’approprient les murs du Sud Loire, bientôt rejoints par Nasher, Easy, Come et Shok. Lors de sorties nocturnes dans la rue puis de jour sur des terrains, ces premiers graffeurs ouvrent la voie des tags et des graffs à Nantes. Retour en images.

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Come connaît bien l'histoire du graffiti à Nantes. Il raconte ici "17 ans de « peinture passionnelle".

 

"Né en 1972 à Saint Nazaire, j’ai découvert le graffiti dans les années 1987-1989, en lisant notamment un article sur la première vague de graffeurs parisiens (Bando, Boxer, Mode2, The Chrome Angelz…). Je me suis pris une claque et l'idée de faire un graff a commencé à me trotter dans la tête.

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Web’s, graffeur de la première génération, est toujours présent sur la scène graffiti nantaise, avec son lettrage en 3D si particulier et reconnaissable. Lui aussi ouvre de vieilles boites de chaussures, en sort des photos qui commencent à dater, raconte.

 

"J'ai commencé par le tag en 1988. J'avais déjà découvert la culture hip hop et surtout le breakdance grâce à la télé (« H.I.P. H.O.P. » avec Sidney), le film « Beat Street » et les cassettes de rap qui tournaient dans mon quartier. Pendant deux ans, j'ai utilisé plusieurs noms.